Dès vendredi 10 juin, 18h, découvrez l’exposition « Américaines Solitudes », après le succès rencontré aux dernières Rencontres internationales de la photographie d’Arles (2021).
Dix ans de reportages à travers les États-Unis par un expert en la matière, Jean-LucBertini, photographe de presse (Le Monde, Libé, L’Obs, etc.), qui aime les grands livres et les espaces infinis.
Au fil de ses voyages, il a observé « la vie ordinaire » de l’Amérique depuis la fenêtre d’un motel ou d’une voiture, depuis un pont, un parking d’hypermarché, une plage…
Envers de la carte postale, sa série est peuplée de femmes et d’hommes qui tentent d’occuper leur place, des âmes esseulées, captées par un regard humaniste dénué de jugement, toujours prêt à sonder son rapport intime à la solitude.
Envers de la carte postale, sa série est peuplée de femmes et d’hommes qui tentent d’occuper leur place, des âmes esseulées, captées par un regard humaniste dénué de jugement, toujours prêt à sonder son rapport intime à la solitude.
En regard de cette série saisie au moyen format 6 x 7, Jean-Luc Bertini a choisi parmi la collection du Fonds régional d’art contemporain Frac-Méca Nouvelle-Aquitaine des images de Raymond Depardon, O.Winston Link et Walker Evans. Un contrechamp rendant hommage à l’histoire du « tableau photographique américain », que Bertini renouvelle à sa manière, délicate,inventant ce que le critique Gilles Mora appelle sa « poétique de l’isolement ».
« S’il s’agit de dégager une
ligne de force qui anime la vision de Jean-Luc Bertini, je serais
tenté de désigner son égalitarisme immense et empathique. »
ligne de force qui anime la vision de Jean-Luc Bertini, je serais
tenté de désigner son égalitarisme immense et empathique. »
Richard Ford, écrivain
Exposition ouverte le jeudi et vendredi, de 10h à 18h et le samedi, de 15h à 18h.
Du 10 juin au 23 juillet.
Entrée libre et gratuite.
Le Pavillon de la forêt (1er étage)
27 rue de Mathiou
Soorts Hossegor
Renseignements : contact@troisiemesession.com
| Et l’exposition se déploie en extérieur à la Ferme de Bielle (Soorts) |
La proposition du centre d’art se déploie aussi hors-les-murs, à quelques mètres du Pavillon de la forêt, dans les jardins de la Ferme de Bielle, avec d’autres photographies emblématiques de Jean-Luc Bertini qui croisé la route des plus grandes plumes des États-Unis : Paul Auster, Jim Harrison, Richard Ford, Russel Banks, Cynthia Ozick, dont les visages sont exposés en miroir des paysages… Hommage au meilleur de la littérature américaine doublé d’une vibrante invitation au voyage. Entrée libre 7j/7. |